VDL_RAPPORT_ANALYTIQUE_07_2022_14_11

DE SÉANCE DU LUNDI 14 NOVEMBRE 2022 FR 518 permettraient une circulation bidirectionnelle des cyclistes. Les arbres et les terrasses pourraient être conservés. Le concept créerait un espace supplémentaire pour les piétons et pour l’aménagement de terrasses. L’objectif est de faire de l’avenue Pasteur une zone de rencontre centrale, vivante et agréable à vivre dans le quartier de Limpertsberg. Le trafic de transit disparaîtrait, alors que les riverains pourraient bien entendu se rendre à leur domicile et aux commerces avec leur voiture. La circulation serait réorganisée et l’avenue Pasteur deviendrait une zone 30. Le réaménagement de la partie inférieure de l’avenue Pasteur en zone de rencontre serait réalisé en plusieurs phases. Une modification directe du règlement de circulation dans l’avenue Pasteur ainsi qu’une éviction du trafic de transit permettraient le reclassement immédiat en zone 30 et une circulation cycliste bidirectionnelle. Le réaménagement structurel du tronçon Allée Scheffer - Rue Henri VII devrait suivre le plus rapidement possible. Nous n’acceptons pas l’argument du collège échevinal selon lequel le concept exposé ne serait pas réalisable en raison de l’organisation du trafic des autobus. Je vous renvoie à une question parlementaire du 19 octobre 2021 adressée par les députés François Benoy et Carlo Back au ministre compétent au sujet de la circulation des bus RGTR dans le quartier du Limpertsberg. Le ministre de la Mobilité n’a pas été opposé à des propositions de solutions alternatives. Le collège échevinal en place a pris une autre décision : Les terrasses ont dû céder la place, les arbres ont été abattus et une piste cyclable bidirectionnelle a été désignée sur une distance ridicule de 100 mètres. Le résultat est bien connu : les piétons et les cyclistes sont en conflit les uns avec les autres. Les températures élevées en été y sont difficilement supportables sans arbres. Les gens sont mécontents. Des améliorations ont été apportées maintenant, mais pourquoi ne pas prendre tout de suite les bonnes mesures ? déi gréng ne soutiendront que partiellement les améliorations prévues. Dans une prochaine étape, le trottoir sera élargi. Le cycliste circule sur la piste cyclable de l’Allée Scheffer jusqu’à la rue Henri VII. Dans le sens inverse, il partagera la chaussée avec le trafic motorisé dans une rue cyclable. Cette adaptation est à nos yeux insuffisante, car dans ce scénario, il n’y a ni terrasses ni arbres et il y aura toujours du trafic de transit. déi gréng ne soutiendront pas l’adaptation retenue par le collège échevinal pour ce tronçon. Nous continuons à demander une modération du trafic, une zone 30 ainsi qu’une zone de rencontre. La piste cyclable se poursuivra sur le tronçon rue Henri VII - rue Ermesinde (phase 2). Des arbres seront plantés, ce qui permettra en même temps de délimiter le trottoir et la piste cyclable. Le quartier «Vivre sans voiture» sera relié à la piste cyclable, et la rue cyclable unidirectionnelle sera prolongée. Nous soutiendrons cette partie, qui correspond à nos propositions. Sur le tronçon rue Ermesinde - rue Fresez, il est prévu d’aménager une piste cyclable unidirectionnelle et marquée au sol dans le sens de circulation de la partie supérieure du quartier. Même s’il s’agit d’une légère amélioration par rapport au concept initial, on ne peut pas parler d’une piste cyclable sécurisée sur laquelle on ose rouler avec ses enfants. Il manque un concept de pistes cyclables pour le quartier du Limpertsberg. Le trafic de transit continue de passer par l’avenue Pasteur. Nous ne soutiendrons pas non plus le concept de la phase 3. Une rue cyclable n’a pas besoin d’infrastructures cyclables séparées. Le principe de base d’une rue cyclable est que la route soit l’infrastructure. La rue cyclable doit optimiser les trajets où il y a déjà beaucoup de vélos et peu de voitures, et où il y a déjà une interaction entre les voitures et les vélos. Faire de l’avenue Pasteur une rue cyclable sans s’assurer que le trafic de transit soit évincé n’a pas de sens. L’exemple de l’avenue Pasteur montre qu’il n’y a pas de volonté du collège échevinal de développer un réseau conséquent d’itinéraires cyclables afin d’assurer la sécurité de tous les usagers de la route et d’agir dans l’intérêt du climat. Monsieur Claude RADOUX (DP) : Les règlements temporaires et les modifications définitives du règlement municipal de la circulation, soumis au conseil communal entraînent la mise en place de nouvelles signalisations. Jusqu’à présent, celles-ci n’ont pas fait l’objet de discussions. Au lieu de cela, des discussions sont menées sur des sujets qui n’ont qu’un rapport très lointain avec les réglementations à l’ordre du jour. Je sais que nous ne changerons pas cela de sitôt, mais je propose de réfléchir à la manière dont nous pouvons éviter, dans les années à venir, de prendre des règlements de circulation provisoires comme point d’accroche pour parler de projets. Au lieu de cela, nous devrions discuter des projets qui impliqueront des changements majeurs dans l’organisation des transports sur la base des plans afférents. Je salue les ajustements proposés concernant l’avenue Pasteur. Après la mise en œuvre de la phase 1 du projet, il était clair que le trottoir était un peu trop étroit par endroits. Nous avons pris conscience assez rapidement du mécontentement des citoyens à ce sujet. Je suis heureux que nous ayons réagi aussi rapidement pour pouvoir proposer une alternative et étendre le concept. Si nous disposions de larges rues dans le quartier du Limpertsberg et ailleurs dans la ville, nous pourrions aménager partout, sur une largeur de 25 mètres, de beaux et larges trottoirs, de larges bandes de stationnement, de larges pistes cyclables, des voies de bus et des voies de circulation supplémentaires. Comme de telles rues n’existent guère, il faut faire preuve du réalisme et du pragmatisme nécessaires. Les améliorations apportées représentent un compromis acceptable que tous les acteurs, y compris les politiques de l’opposition, devraient être prêts à accepter. Si les riverains acceptent de faire des compromis et si les usagers de la route se respectent mutuellement, il est possible de procéder à l’une ou l’autre modification sans que cela ne donne lieu à une guerre de religion politique. Lorsque j’ai expliqué à mon fils, qui se rend souvent à l’école à vélo, que les automobilistes n’avaient désormais plus le droit de dépasser les cyclistes à partir de la rue Henri VII dans le sens de l’allée Scheffer, il a ri en disant que les voitures roulent déjà moins vite que les cyclistes. Nous verrons bien comment la situation évoluera. Je suis heureux d’apprendre que le ministre de la Mobilité aurait des alternatives à proposer en ce qui concerne la circulation des bus RGTR vides. Pour ma part, je ne peux que me référer aux discussions menées au sein de la commission consultative communale, où il nous a été expliqué que la Ville avait écrit au ministre de la Mobilité pour lui demander de ne pas faire passer les bus RGTR vides par l’avenue Pasteur, mais qu’il n’a pas encore été donné suite à cette demande. Nous attendons donc avec impatience la solution proposée par le ministre. Je trouve étonnant le dogmatisme avec lequel l’opposition a accueilli la piste cyclable du boulevard Prince Henri. La nouvelle piste cyclable passe par un endroit où la route se rétrécit. Au carrefour, il y a un chantier qui va certainement rester là encore un bon moment. Il n’y a plus de trottoir pour le moment. Je comprends que la piste cyclable ait été aménagée à cet endroit, mais en présence de travaux, il faut veiller à ce qu’il y ait un trottoir pour les piétons. J’ai bon espoir que le collège échevinal demandera au service compétent de trouver une solution de compromis satisfaisante, à savoir la mise en place d’un trottoir provisoire. Ceci pour dire que les mesures unilatérales ne portent pas leurs fruits et que les compromis sont nécessaires. Monsieur l’échevin Patrick GOLDSCHMIDT : En ce qui concerne la rue Gernsback, je voudrais répondre à Monsieur le conseiller Benoy qu’il s’agit d’un itinéraire conseillé. Nous tenons ainsi compte d’une demande afférente du ministère de

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