DE SÉANCE DU LUNDI 5 DÉCEMBRE 2022 FR 578 le quartier résidentiel «Rue des Aubépines». Dans le cadre du PAP «Arquebusiers», des liaisons transversales pour la mobilité douce sont prévues, c’est-à-dire que l’on pourra facilement rejoindre la route d’Arlon depuis le Val Ste Croix via ce corridor. Même s’il n’y a pas beaucoup de gens qui habitent dans la rue des Aubépines, ils ont aussi le droit d’avoir un emplacement de stationnement devant leur maison. Dire qu’ils peuvent aussi garer leur voiture autour du cimetière est une vision unilatérale. J’appelle à adopter une attitude de compromis, afin d’offrir la même qualité de vie à tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence. Je soutiens donc la proposition de notre service de ne pas prendre d’autres mesures pour l’instant pour la rue des Aubépines, et de continuer à soutenir la création de voies de mobilité douce dans le cadre des PAP des Aubépines et des Arquebusiers. Si les voies suggestives marquées en pointillés conduisent à plus d’insécurité ou à une fausse sécurité, il faudrait envisager de supprimer la voie suggestive sur une partie du parcours. Monsieur l’échevin Patrick GOLDSCHMIDT : La fête de Noël mentionnée par Monsieur le conseiller Foetz n’est pas la fête du Service Sports, mais la fête de Noël de «Sport pour aînés». Pour se rendre à cette fête, on peut utiliser le parking existant. Mais on peut aussi s’y rendre en bus, à pied ou à vélo. Nous ferons en sorte que la possibilité d’utiliser le bus soit également mentionnée sur l’invitation à l’hommage aux sportifs méritants. La sécurité des cyclistes est également importante pour nous. La voie suggestive dans la rue des Aubépines existait déjà sous le précédent collège échevinal. A l’époque, on ne voyait pas de problème à ce que les cyclistes montent et descendent par cette rue. Cela ne veut pas dire qu’on ne puisse pas améliorer les situations. En fin de compte, il s’agit de respecter des normes. La chaussée pour les voitures et la voie suggestive pour les cyclistes ont une largeur totale de 7,40 m. Pour le trafic automobile bidirectionnel, nous avons besoin d’une largeur minimale de 6,50 m en raison du volume de trafic, notamment à cause des grands rétroviseurs des bus. Avec une bande de stationnement de 1,80 m de large et sachant que nous avons besoin de 2 m pour créer une voie cyclable, nous perdons 20 cm. Si l’on propose d’aménager une voie cyclable en montée, il faut savoir qu’il y a 15 arbres sur place. Si l’ensemble du conseil communal est d’accord pour que ces arbres disparaissent, nous pouvons volontiers prendre un vote dans ce sens ici et aujourd’hui, et analyser ensuite combien d’espace nous gagnons ainsi. Si nous déduisons 6,50 m d’une largeur totale de 14,50 m, il reste 8 m, et il faudrait encore tenir compte de l’espace nécessaire pour les trottoirs et pour respecter les distances de sécurité. Selon nos ingénieurs, il n’est pas possible d’intégrer tout cela dans la surface disponible. Ce n’est pas la volonté qui fait défaut, mais le manque d’espace. La rue des Aubépines est une route de liaison en direction de la route d’Arlon et en direction de la route de Longwy, toutes deux des routes nationales. Même s’il y avait une piste cyclable en direction de la Route d’Arlon, elle ne déboucherait pas sur une autre piste cyclable. Si l’on voulait créer une piste cyclable aux normes nationales des deux côtés de la rue des Aubépines, il faudrait faire disparaître les bandes de stationnement des deux côtés. Si le ministère de la Mobilité nous confirme que nous ne devons pas respecter les normes, nous aurions une bande de stationnement pour la descente, et en partant du principe que nous n’avons pas besoin d’une telle bande pour la montée, nous aurions gagné 1,80 mètre. Le risque qu’un automobiliste ouvre la portière de sa voiture et que celle-ci heurte un cycliste en descente est plus grand que celui d’un accident de la circulation entre un cycliste et un bus. C’est la raison pour laquelle nous voulons des distances de sécurité de 25 à 50 centimètres. Le Code de la route entend par «voie cyclable suggestive», je cite : «une voie de circulation d’une chaussée qui est destinée mais non réservée à la circulation des cycles et qui est séparée du reste de la chaussée par une ligne discontinue». Bien entendu, cette piste doit être utilisée en priorité par les cyclistes, mais si le bus y circule, il peut franchir cette ligne discontinue. Il s’agit de trouver une solution conforme aux normes. Créer maintenant une piste cyclable pour la montée signifierait que la bande de stationnement ainsi que les arbres existants devraient disparaître et que la route devrait être centrée différemment. Mais cela ne changerait rien au fait que la piste cyclable ne débouche pas sur une piste cyclable nationale. Il serait bon que la construction du Boulevard de Merl puisse être entamée le plus rapidement possible. Je ne peux que m’étonner des critiques, surtout de la part de déi Lénk, concernant les voies suggestives. Lorsque le conseil communal s’est prononcé, sur proposition du FUAK, sur l’aménagement d’une voie suggestive dans la rue Gernsback, personne n’y a vu de problème, et ce malgré le nombre important de bus qui y circulent. Avec nos services, nous nous efforçons de trouver des solutions. Monsieur le conseiller Benoy croit connaître la solution, accusant ainsi nos fonctionnaires et ingénieurs d’ignorance et de manque de volonté. Si nos services avaient une solution réalisable, ils la proposeraient immédiatement. Si le conseil communal acceptait à l’unanimité d’enlever les arbres existants ou, mieux encore, si les groupes déi gréng, déi Lénk et LSAP pouvaient se mettre d’accord pour inscrire dans la motion l’abattage des arbres de la rue des Aubépines comme demande au collège échevinal, une solution pourrait certainement être trouvée. Madame le bourgmestre Lydie POLFER : Soit nous renvoyons la motion à la commission consultative compétente et, sur la base de la discussion menée, nous essayons malgré tout de trouver une solution réalisable - avec des modalités qui seront approuvées par le ministère -, soit nous votons la motion ici et maintenant. Monsieur François BENOY (déi gréng) : Je me prononce pour la première possibilité. S’il y a une possibilité d’obtenir quelque chose, nous ne devons pas la laisser passer. Je tiens encore à souligner que notre motion dit bien qu’une bande de stationnement devrait être supprimée. Madame le Bourgmestre Lydie POLFER : Il aurait été encore plus honnête de dire que des arbres devraient également disparaître. Monsieur François BENOY (déi gréng) : C’est dans la logique de la demande. Lamotion est à nouveau renvoyée à la commission consultative compétente. VIII. MOTION VISANT À PROMOUVOIR LA PARTICIPATION DES CITOYENS NON LUXEMBOURGEOIS AUX ÉLECTIONS COMMUNALES (VOTE) Cette motion a été déposée par le groupe déi Lénk. Monsieur Guy FOETZ (déi Lénk) : La première version de la motion que nous avons déposée a été présentée lors de la séance du 10 juin 2022. Le 12 juillet, c.-à.-d. le lendemain
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