VDL_RAPPORT_ANALYTIQUE 17_06

204 FR SÉANCE DU LUNDI 17 JUIN 2019 Le groupe de travail « Ganztagsschule» (école à journée continue) a été créée il y a quelques années. Le collège échevinal dispose-t-il d’un bilan intermédiaire? Nous voulons éduquer nos enfants de manière à ce qu’ils deviennent des citoyens intéressés à beaucoup de sujets, et qui veulent faire avancer leur Ville. Nous encourageons les citoyens de la Ville à s’impliquer activement dans la société et dans le développement de la Ville. A plusieurs occasions, la Ville a déjà invité les citoyens à participer activement à la planification de projets. Le groupe LSAP souhaiterait que la Ville mette aussi en place un conseil communal des enfants. Quand les enfants peuvent contribuer aux discussions et participer activement à la prise de décisions, leur intérêt à la politique et à la participation est éveillé. Nous constatons malheureusement que de nombreux parents conduisent toujours leurs enfants à l’école, ce qui peut créer des situations dangereuses devant les écoles. Aller à l’école à pied ou à vélo est bon pour la santé. Il est d’autant plus regrettable que le chemin de l’école comporte souvent des dangers tels que des chantiers, un mauvais éclairage ou un carrefour dangereux. C’est pourquoi nous invitons le collège échevinal dans une motion d’analyser la possibilité d’introduire une offre du type «Pedibus», qui pourrait être lancée dans une première phase dans un ou deux quartiers de la Ville en concertation avec les parents. Motion «Le conseil communal de la Ville de Luxembourg, vu le nombre élevé de parents qui, pour des raisons d’organisation, préfèrent conduire leurs enfants en voiture à l’école plutôt que de les accompagner à pied ou à vélo ; vu la surcharge de circulation et voitures qui s’ensuit autour des écoles ; vu le danger pour les enfants découlant de cette situation ; vu que de nombreuses études montrent que se rendre à pied ou à vélo à l’école est favorable à la santé et à la capacité de concentration des enfants et permet de lutter contre la sédentarité ; vu que les chemins vers l’école sont souvent dangereux (passage à piétons pas ou mal surveillés, trottoirs encombrés par des chantiers, des livraisons ou des voitures mal garées, éclairages insuffisants, croisements dangereux…) ; invite le collège échevinal, –– à analyser la possibilité de mettre en place un service Pedibus organisé par la Ville, éventuellement sous forme de projet-pilote limité à un quartier ; –– à contacter les parents concernés afin de les informer, les sensibiliser et les impliquer à cette initiative ; –– à organiser les lieux de rencontre pour le départ des groupes d’enfants ; –– à mettre à disposition des agents municipaux pour rassembler les enfants dans les quartiers et les accompagner à l’école ; –– à mettre en place une surveillance accrue des passages à piétons autour des écoles. » Pour terminer, je voudrais remercier tous les acteurs qui travaillent dans l’intérêt des enfants. Monsieur Jeff WIRTZ (DP) : Je voudrais m’arrêter également sur le sujet du chemin de l’école évoqué par Madame la conseillère Cathy Fayot. J’estime qu’une présence renforcée de la police est indispensable avant et après les heures de cours. Etant donné que nous souhaitons que les enfants aillent plus souvent à pied à l’école, nous devons assurer que la sécurité soit assurée au maximum. Dans ce contexte, je me demande si les règles existantes dans les zones 30 km/h sont bien logiques : pourquoi ne peut-on pas mettre en place un passage pour piétons dans une zone 30 km/h? Les parents et les grands-parents ne cessent de préconiser aux enfants d’utiliser les passages pour piétons et de regarder d’abord à gauche, puis à droite avant de traverser la chaussée, mais dans une zone 30 km/h, il n’y a tout à coup plus de passages pour piétons, et les enfants peuvent traverser la rue où bon leur semble. Je voudrais saluer l’offre qui permet d’accueillir les enfants dans les écoles de la Ville à partir de 7.30 heures. Le personnel enseignant de l’école Charles IV demande si les horodateurs devant l’école pourraient être équipés de dispositifs permettant le paiement par Digicash et par carte bancaire (V-Pay). Ils demandent également s’il serait possible qu’ils puissent régler eux-mêmes la température du chauffage, car les variations importantes des températures posent problème aux enseignants autant qu’aux enfants. Une institutrice a bien sûr droit à trois mois de congé de maternité. Quand elle sait déjà au début d’une année scolaire qu’elle est enceinte, il serait mieux de prévoir tout de suite une remplaçante pour que les enfants gardent le même enseignant tout au long de l’année scolaire. Serait-il possible d’intervenir auprès du ministre de l’Education nationale pour que la législation soit adaptée dans le sens d’une procédure plus logique? Le rapport du service de médecine scolaire témoigne de l’engagement exemplaire du Dr. Fandel et de ses collaborateurs. Je sais que les enseignants sont libres de décider s’ils partent avec leur classe en colonie de vacances ou non, mais il est quand-même triste de voir que certains enfants ne partent pas en colonie de vacances au cours de trois ou quatre ans, alors que d’autres enfants ont la chance de partir plus souvent. Le collège échevinal voit-il une possibilité d’organiser cela de manière à ce que tous les enfants aient la chance de partir plusieurs fois en colonie de vacances ? Ces colonies sont une expérience importante pour les enfants. Ils passent du temps avec leurs camarades de classe dans un nouvel environnement, et les colonies de vacances permettent aux enfants de faire des expériences favorables à leur développement. Dans ce sens, je salue aussi les nombreuses excursions organisées par les enseignants, p.ex . des visites de musées, de châteaux et de châteaux-forts. Pour terminer, je voudrais remercier tout le personnel du Service Enseignement du travail accompli, et tout particulièrement Monsieur Dunkel, qui s’est investi pendant de longues années dans l’intérêt de l’école publique à Luxembourg-Ville et dans l’intérêt des enfants. Un grand merci aussi à Madame l’échevin Colette Mart pour son engagement. Elle se donne corps et âme à son travail. Monsieur Paul GALLES (CSV) : Pour commencer, je voudrais remercier Madame l’échevin Colette Mart de son intervention vivante et intéressante et de ses nombreux commentaires. Je me rallie aussi aux remerciements qui ont été exprimés à tous